Une récente décision de la Cour de cassation fait beaucoup parler d’elle dans le monde du travail. Le 10 septembre 2025, la Haute juridiction a confirmé qu’un salarié en contrat à la semaine ne doit pas perdre le bénéfice de ses heures supplémentaires lorsqu’il pose des congés payés.
Autrement dit : même en prenant quelques jours de repos, les heures sup’ restent dues — une vraie bonne nouvelle pour les salariés en CDI ou CDD classiques.
Mais du côté de l’intérim, la situation est un peu différente. Et, bonne nouvelle : les intérimaires n’ont pas ce problème !
Pas de congés payés en intérim, mais une indemnité compensatrice
En effet, dans le cadre du travail temporaire, les congés payés ne sont pas pris, ils sont rémunérés.
À la fin de chaque mission, le salarié intérimaire perçoit une indemnité compensatrice de congés payés (ICCP), correspondant à 10 % de sa rémunération brute totale.
Résultat : il ne perd jamais le bénéfice de ses droits à congés, ni d’éventuelles heures supplémentaires.
Tout est réglé et versé à la fin de sa mission, de façon transparente.
Une différence de fonctionnement… mais pas de protection
Cette décision de la Cour de cassation met en lumière une chose essentielle : la nécessité de garantir les droits au repos et à une juste rémunération pour tous les salariés.
Pour les intérimaires, le cadre est simplement différent :
- Les heures supplémentaires effectuées en mission sont toujours comptabilisées et payées, selon les mêmes majorations légales.
- Les congés payés, eux, ne sont pas pris en nature, mais intégralement indemnisés.
Pas de calcul complexe, pas de perte potentielle : tout est anticipé et sécurisé par le système de l’intérim.
En conclusion : la souplesse de l’intérim, une force au quotidien
L’intérim continue ainsi d’offrir un modèle souple et protecteur.
Chaque heure travaillée est rémunérée, chaque droit est valorisé.