Du 1er mai, journée emblématique du repos rémunéré, aux autres jours fériés suscitant des questionnements sur les majorations, cet article explore les subtilités des droits des travailleurs.
Dans le contexte du paiement des jours fériés pour les salariés intérimaires, ces derniers bénéficient d’un maintien de rémunération pour les jours fériés chômés dans plusieurs situations spécifiques. Cela inclut le versement aux intérimaires du salaire correspondant aux jours fériés chômés si ces jours sont rémunérés pour les salariés permanents de l’entreprise utilisatrice. De plus, les intérimaires ont droit à cette compensation même s’ils n’ont pas travaillé la veille ni le lendemain du jour férié, ou en cas de succession de missions au même poste dans la même entreprise utilisatrice, à condition que les contrats de mission encadrent le jour férié chômé. Contrairement aux salariés permanents, aucune condition d’ancienneté ou de travail autour du jour férié n’est opposable aux intérimaires. Cependant, il est précisé que les jours fériés ne sont pas dus aux salariés intérimaires s’ils tombent un jour normal de repos ou s’ils sont inclus dans une période d’absence telle que des congés ou une maladie. En ce qui concerne le paiement des ponts, les modalités varient en fonction de la politique de l’entreprise utilisatrice. Les intérimaires doivent bénéficier des ponts payés dans les mêmes conditions que les salariés permanents, qu’il s’agisse de ponts sans récupération ou avec récupération d’heures perdues. La compensation peut être maintenue même si le pont est imputé sur les jours de RTT ou sur les droits à congés payés, à condition qu’aucune période de suspension n’ait été prévue dans le contrat de l’intérimaire.
« Le paiement des jours fériés est dû au salarié temporaire indépendamment de son ancienneté dès lors que les salariés de l’entreprise utilisatrice en bénéficient. Le salarié temporaire a droit à une indemnité compensatrice de congé payé pour chaque mission qu’il effectue, quelle qu’en ait été la durée. » explique le code du travail.