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Travail de 4 jours : l’équilibre entre vie professionnelle et personnelle

La transition de la semaine de travail de cinq jours à quatre jours émerge comme un débat captivant dans le paysage professionnel contemporain. Cette évolution soulève des questions cruciales quant à son impact sur la productivité, la qualité de vie des travailleurs et la dynamique économique globale.

A l’occasion des Assises du Travail, qui se sont tenues au printemps dernier, Sophie Thiéry, présidente de la commission Travail et Emploi du Conseil Economique Social et Environnemental (CESE), et Jean-Dominique Senard, président du groupe Renault, ont pu dresser un ensemble de recommandations qui ont été remises à Olivier Dussopt, ministre du Travail, du Plein-Emploi et de l’Insertion. A cette occasion, la transition de la semaine de travail de cinq jours à quatre jours est un sujet qui a suscité un vif intérêt. Cette évolution est une recherche d’un meilleur équilibre entre la vie professionnelle et personnelle, ainsi que la quête d’une productivité accrue. En réduisant la semaine de travail, les partisans de ce changement soulignent des avantages potentiels tels que la réduction du stress, l’amélioration de la santé mentale des employés et la stimulation de la créativité. Cependant, cette transition soulève également des préoccupations concernant l’impact sur les économies, la répartition des salaires et la capacité des entreprises à maintenir leur niveau de service. Alors que certaines entreprises et pays ont déjà adopté cette mesure avec succès, le passage à une semaine de travail de quatre jours nécessite une évaluation minutieuse des avantages et des défis pour déterminer son adéquation avec divers contextes économiques et culturels.

« Près de deux Français sur trois souhaiteraient bénéficier d’une plus grande flexibilité dans l’organisation de leurs horaires de travail, avec la possibilité de les concentrer sur une semaine de quatre jours« , précisent Sophie Thiéry et Jean-Dominique Senard dans leur rapport des garants des Assises du Travail remis à Olivier Dussopt (ministre du Travail, du Plein-Emploi et de l’Insertion) à l’occasion du Conseil National de la Refondation (CNR). A l’heure où les rythmes de vie évoluent et où l’équilibre entre travail et temps libre deviennent une préoccupation majeure, la perspective d’une semaine de travail réduite de cinq à quatre jours émerge comme une proposition intrigante et porteuse de débats. De même, l’évaluation des entreprises à mission dans le cadre de la RSE cherche à raviver leur engagement en évaluant comment leur mission RSE influence la qualité du travail et la gouvernance.