A partir du 1er septembre 2023, le dispositif de retraite va progressivement commencer à s’élargir et concernera les salariés, les artisans et les commerçants.
Le dispositif de retraite progressive, initialement accessible uniquement aux salariés, artisans et commerçants, voit ses horizons élargis. Désormais, les fonctionnaires, professionnels libéraux et avocats peuvent également en bénéficier. Cette expansion s’accompagne d’une nouvelle condition pour les demandeurs : leur employeur doit démontrer que la demande de temps partiel est incompatible avec la viabilité économique de l’entreprise. En l’absence de réponse écrite et motivée de l’employeur après deux mois, la demande est automatiquement considérée comme approuvée. Rappelons que ce dispositif offre aux actifs la possibilité de planifier la fin de leur carrière dès deux ans avant l’âge de départ à la retraite. En réduisant leur temps de travail, ils perçoivent une fraction de leur retraite tout en continuant leurs cotisations. A leur retraite complète, le montant de leur pension est recalculé pour prendre en compte cette période à temps partiel.
« L’employeur doit désormais justifier que le temps partiel demandé par le salarié est incompatible avec l’activité économique de l’entreprise. L’absence de réponse écrite et motivée de l’employeur à l’issue d’un délai de deux mois vaut accord« , prévient la direction de l’information légale et administrative de la première ministre auprès de Service-Public.fr. A partir du 1er septembre 2023, la pension minimale connaît une hausse de 100 euros par mois pour les retraités ayant travaillé toute leur vie au SMIC, tandis que son indexation sur le SMIC remplace désormais celle sur l’inflation.